Les conditions pour une bonne individualisation

La présence du père servira de catalyseur avec l’accès à l’individualisation. Jacques Lacan rejoint Mélanie Klein, qui avait sa phase schizo-paranoïde en plein dans le stade oral également, décrit que la condition pour que l’individualisation se passe le mieux possible, il faut que la mère désire le père. C’est aussi en accord avec l’idée que l’enfant ne grandit pas dans un cocon, mais dans les épreuves qu’il rencontre comme l’apprentissage de l’attente et de la frustration.

Les moindres dégâts auxquels l’enfant pourra être confronté seront d’une névrose c’est-à-dire fixation à l’oralité et problème majeur avec l’autorité. Le problème que les familles rencontrent aujourd’hui, est qu’elles évoluent dans une société au sein de laquelle ce qui est valorisé, c’est l’absence de contraintes pour l’enfant, alors que ce qui est dévalorisé, c’est la fonction paternelle.

Ce sujet est développé lors de la formation certifiante en psychanalyse, élaborée par Hervé Madet, Directeur de la E-Faculté de Psychologie et Psychanalyse (EFPP), que vous pourrez suivre en distanciel ou en présentiel sur Aix-en-Provence.